Vous naviguez sur le site Mordu

Le chef Charles Guilloy a présenté un des plats que lui et sa brigade serviront aux milliers d'athlètes olympiques, de juillet à septembre. | Photo : Reuters / Sarah Meyssonnier

Un dhal de lentilles vertes locales, accompagné de skyr, un yogourt épais très protéiné, et d’une tuile de maïs croquante : ce n’est qu’un exemple parmi les 550 mets qu’on servira aux 15 000 athlètes qui participeront aux Jeux olympiques de Paris l’été prochain.

Les responsables de l’organisation de l’événement se targuent d’offrir davantage de repas à base de plantes(Nouvelle fenêtre), de s’assurer que 30 % des ingrédients sont bios et que 80 % des aliments sont d’origine française, notamment.

Préparer et servir ces 40 000 repas par jour est un travail colossal, affirme le chef de cuisine Charles Guilloy, qui dirige l’opération. Notre objectif est de participer à la performance des athlètes, dit-il.

Ce sont près de 1000 personnes qui travailleront nuit et jour à la préparation de 13 millions de repas tout au long des Jeux, dont 300 cuisiniers et cuisinières.

« On reçoit le monde à notre table.  »

— Une citation de  Charles Guilloy, chef
Charles Guilloy, chef de cuisine pour l'entreprise Sodexo, chapeautera la vaste opération visant à nourrir les athlètes et les bénévoles des Jeux olympiques.
Charles Guilloy, chef de cuisine pour l'entreprise Sodexo, chapeautera la vaste opération visant à nourrir les athlètes et les bénévoles des Jeux olympiques. | Photo : Reuters / Sarah Meyssonnier

Comme il l’explique, les athlètes olympiques ont des besoins nutritionnels spécifiques. Végane, végétarien, sans lactose, sans gluten ne sont que quelques options culinaires qui seront offertes chaque jour pendant les Jeux.

Toutefois, les nombreuses cultures représentées par les quelque 206 nationalités participantes impliquent aussi un certain travail d’adaptation.

Les spécificités ethniques, culturelles et religieuses sont bien prises en compte, explique Charles Guilloy. Les produits halal et cacher, bien entendu, sont des choses qu’on va trouver au village olympique, qui deviendra, pendant la durée des Jeux olympiques, le plus gros restaurant du monde, affirment les responsables de l’événement.

La France peut être considérée comme une puissance mondiale de ce qu’on appelle la diplomatie culinaire, qui consiste à étendre l’influence politique d’un pays par le truchement de sa cuisine. Pour la France, c’est l’occasion de valoriser notre savoir-faire à chaque étape de la chaîne, affirme Étienne Thobois, directeur général des Jeux de Paris.

Lors des Jeux olympiques, les athlètes pourront par exemple suivre un cours de boulangerie afin d’apprendre à réaliser la plus française des recettes : la baguette.

Avec les informations de Reuters

Le chef Charles Guilloy a présenté un des plats que lui et sa brigade serviront aux milliers d'athlètes olympiques, de juillet à septembre. | Photo : Reuters / Sarah Meyssonnier