Véronique Cloutier est touchée par l'invitation de Rebecca Makonnen à participer à cette émission, car elle ne se perçoit pas comme une actrice de changement. Pourtant, l'animatrice, qui a célébré ses 30 ans de carrière en septembre dernier, s'engage depuis plusieurs années à promouvoir la diversité et à favoriser l'inclusion, que ce soit avec le magazine Véro ou avec Véro.tv. « Je considérais [avant] que j'en faisais déjà un peu, c'est-à-dire que j'avais naïvement l'impression que je faisais ma part. » Aujourd'hui, elle fait « plus et mieux », mais déplore une certaine critique à son endroit.
« Ce qui est dur, c’est le sentiment que ce n’est jamais assez. Que pour certaines personnes, ce ne sera jamais correct. Il a fallu que je fasse la paix avec ça. »
Elle explique sa décision de mettre en page couverture du magazine 11 femmes afro-descendantes pour envoyer un message à l’industrie. L’animatrice revient également sur son documentaire (Nouvelle fenêtre) Loto-Méno (Nouvelle fenêtre), grâce auquel deux hormones bio-identiques sont maintenant couvertes par la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ).
« Ce que je retiens, c’est que les femmes ne sont pas écoutées, ne sont pas entendues. La souffrance des femmes, ce n’est pas important. C’est ça qui est terrible. »
Malgré cette victoire, elle note qu’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Véronique Cloutier se confie également sur la pression qu’elle ressent d’endosser d’autres causes et raconte comment est née l’idée de la Fondation Véro & Louis.
Véronique Cloutier se confie aussi sur son extrême loyauté :