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À bord du voilier L'Espérance : 55 jours en tant que colons français  

Le réalisateur François Balcean

Le réalisateur François Balcean

Photo : ICI Radio-Canada/Maxime Corneau

Radio-Canada

Si aujourd'hui le bateau L'Espérance est à quai à Québec, il était hier le théâtre d'une grande aventure télévisuelle. Dix « colons » triés sur le volet ont vécu à son bord la traversée de l'Atlantique, comme l'ont vécue leurs ancêtres venus de France.

Un reportage de Maxime CorneauTwitterCourriel

Le réalisateur de la série documentaire La grande traversée, François Balcean, a fait le voyage avec les 10 colons, 31 membres d'équipage et 6 membres de l'équipe technique. Il parle d'un « vrai pèlerinage », autant pour les colons que pour son équipe.

Pour trouver le bon navire, il a fait appel au consultant maritime Gordon Laco. Ce dernier contacté des dizaines de capitaines pour trouver le bateau idéal. « On a cherché partout autour de l'Atlantique pour trouver le bon bateau. Il fallait qu'il soit en état de traverser l'Atlantique et capable d'accueillir les colons et l'équipe de tournage », explique M. Laco en anglais.

Le choix s'est arrêté sur le Picton Castle, un navire-école basé à Lunenburg, en Nouvelle-Écosse. Le bateau a été repeint de blanc à noir et renommé temporairement L'Espérance.

Le plus haut des trois mâts de L'Espérance mesure près de 30 mètres.

Le plus haut des trois mâts de L'Espérance mesure près de 30 mètres.

Photo : ICI Radio-Canada/Maxime Corneau

La cloche témoigne du vrai nom de L'Espérance

La cloche témoigne du vrai nom de L'Espérance

Photo : ICI Radio-Canada/Maxime Corneau


Les colons s'entassaient dans la petite cale du navire et se relayaient pour les tours de garde de quatre heures sur le pont. L'un d'eux, dont l'identité demeurera secrète jusqu'à la diffusion de la série documentaire en 2017, parle d'un environnement difficile à apprivoiser. « Très difficile au plan psychologique et au plan physique. C'était beaucoup de promiscuité avec beaucoup de gens dans une cale. »

Les participants devaient ignorer le plus que possible l'équipe du bateau et les techniciens qui tournaient la série. Ils cuisinaient dans la cale des aliments d'époque, « de la morue salée, du lard salé, des gourganes et du pain de marin », explique l'engagé rencontré. Ils ont mangé cette diète pendant les 55 jours de la traversée entre La Rochelle, en France, et Québec.

La table de cuisine avec des miches de pain de marin.Le petit poêle à bois était la seule source de chaleur à bord.

La table de cuisine avec des miches de pain de marin. Le petit poêle à bois était la seule source de chaleur à bord.

Photo : ICI Radio-Canada/Maxime Corneau

Les colons se partageaint des hamacs.

Les colons se partageaint des hamacs.

Photo : ICI Radio-Canada/Maxime Corneau

La toilette sèche se situe dans l'aire commune des colons.

La toilette sèche se situe dans l'aire commune des colons.

Photo : ICI Radio-Canada/Maxime Corneau

Une caméra surveillait en permanence la cale.

Une caméra surveillait en permanence la cale.

Photo : ICI Radio-Canada/Maxime Corneau


Sur le pont du navire où les colons pouvaient circuler, toute trace de technologie a disparu. Pour compter les quarts de garde, un sablier de 30 minutes était pivoté huit fois.

Le matelot qui maintenait le cap du bateau à voile devait le faire à l'aide d'un compas et non d'un système GPS. Le capitaine du navire avait toutefois accès à sa salle de commande où il pouvait confirmer les manœuvres des participants grâce à ses instruments modernes.

Le compas de L'Espérance

Le compas de L'Espérance

Photo : ICI Radio-Canada/Maxime Corneau

Le sablier sur le pont

Le sablier sur le pont

Photo : ICI Radio-Canada/Maxime Corneau

Les 10 participants retrouveront leur vie normale d'ici quelques jours. Lorsque l'on demande à leur porte-parole ce qu'ils feront dès leur arrivée à la maison, la réponse ne se fait pas attendre. « Une douche », lance-t-il tout sourire. Un bon « repas chaud de produits frais » est aussi au programme.

La série documentaire La grande traversée sera diffusée en 2017.

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