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« Pas un centime de plus à l’énergie fossile », exigent des militants opposés au GNL

Un groupe de personnes brandit une banderole et des pancartes sur lesquelles on peut lire: Frack Free BC (libérez la Colombie-Britannique de la fracturation hydraulique).

Le 8 mai 2024, des représentants de Stand.earth, Wilderness Committee, Dogwood BC, My Sea To Sky et de la Fondation David Suzuki se sont rassemblés au centre-ville de Vancouver.

Photo : Anna Gerrard / Stand.earth

Radio-Canada

À mesure que les projets de gaz naturel liquéfié (GNL) avancent en Colombie-Britannique, les voix qui s’y opposent prennent aussi de l’ampleur. Mercredi, une nouvelle manifestation a eu lieu en marge d’une conférence faisant la promotion de l’industrie à Vancouver.

Les représentants de cinq organisations environnementales se sont réunis près du Centre des congrès pour dénoncer l'industrie gazière dans la province.

Ils avaient avec eux une pétition de plus de 110 000 signataires opposés à la fracturation hydraulique et l'expansion des projets de GNL en Colombie-Britannique.

Alors que la crise climatique entraîne des sécheresses, des saisons records de feux de forêt, des vagues de chaleur, des inondations et des tempêtes aux quatre coins de la province, la poursuite par le gouvernement de nouveaux terminaux de GNL et d'une explosion de la fracturation est inacceptable, soutient Peter McCartney, responsable de la campagne climatique de l’organisme Wilderness Committee.

Des militants peinent une fresque au sol demandant l'arrêt des projets de GNL.

La majeure partie des signataires de la pétition mise de l'avant mercredi sont des résidents de la Colombie-Britannique.

Photo : Anna Gerrard / Stand.earth

Nos élus ne devraient pas dépenser un centime de plus pour soutenir les projets liés aux combustibles fossiles, déclare pour sa part Severn Cullis-Suzuki, la fille de David Suzuki et directrice générale de la Fondation du même nom.

Selon le gouvernement fédéral, en raison de ses propriétés de combustible fossile propre, le gaz naturel est amené à jouer un rôle de plus en plus important dans la demande en énergie à l’échelle mondiale (Nouvelle fenêtre).

Mais les critiques se font aussi de plus en plus vives. L’an dernier, un rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a notamment remis en question l’industrie.

Mercredi, le groupe de militants a tenté de remettre la pétition au premier ministre provincial David Eby, dont les bureaux sont situés tout près, sans succès.

Au moment de publier ces lignes, le gouvernement de la province n’avait pas répondu à nos questions.

Un camion passe devant une usine de liquéfaction de gaz.

L'usine de LNG Canada est le plus gros projet industriel privé au pays.

Photo : Radio-Canada / Benoît Ferradini

Une fois achevée, LNG Canada, à Kitimat, sera la première installation d’exportation de GNL à grande échelle du Canada selon le gouvernement fédéral.

Sa mise en marche est prévue en 2025.

Avec des informations d'Audrey Simon.

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