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Traite de personnes mineures : l’accusée de 18 ans reste en prison

Le palais de justice de Moncton.

Le juge a refusé que l'accusée soit libérée sous caution avant sa prochaine audience.

Photo : Radio-Canada / Pascal Raiche-Nogue

Radio-Canada

Une femme de 18 ans qui fait face à des accusations de traite de personnes mineures était en cour provinciale à Moncton vendredi. Le juge a refusé qu’elle soit libérée sous caution.

Saphira Bastien est accusée de traite de personnes âgées de moins de 18 ans, de production de pornographie juvénile et de publicité de services sexuels.

Le juge Luc Labonté a entendu plusieurs témoignages avant de décider qu’elle doit rester derrière les barreaux d’ici sa prochaine audience, prévue le 3 mai.

La majeure partie du contenu de la comparution ainsi que les identités des victimes mineures sont protégées par un interdit de publication.

Dans cette affaire, la GRC a pu libérer trois victimes, qui ont donc pu retrouver leurs familles. Deux mineures ont pu rentrer en Ontario, où elles étaient portées disparues, et une femme adulte a pu retourner au Québec.

Trois victimes de l'Ontario et du Québec

Cette affaire a démarré il y a tout juste quinze jours. Un résident de Moncton a vu une jeune femme sur la rue Ward. Il a trouvé que cette situation avait l’air louche, l’air suspect, et il était inquiet pour cette jeune personne-là.

Il a appelé la police, qui est intervenue sur les lieux et qui a trouvé une victime à l’intérieur d'un logement.

Selon la GRC, elle a été amenée dans la région et a été victime de traite de personnes.

Quatre jours plus tard, le 16 avril, la police a reçu un autre appel, cette fois-ci un appel à l'aide passé à l’intérieur d’une résidence du chemin Gauvin, à Dieppe.

Chantal Farrah.

La porte-parole de la GRC, Chantal Farrah.

Photo : Radio-Canada / Frédéric Cammarano

Les policiers ont découvert une jeune femme sur place. Elle aussi vient de l'Ontario et était portée disparue.

La police dit qu'il s'agit d'une jeune femme que l'on croyait être une victime de traite de personnes, selon les mots utilisés par la porte-parole de la GRC, Chantal Farrah.

Dans cette même résidence, les policiers ont aussi découvert une femme adulte du Québec qui a été victime de traite de personnes. La police a alors arrêté Saphira Bastien, qui se trouvait également à l'intérieur du logement.

La GRC encourage les citoyens à faire confiance à leur instinct

La GRC souligne que toute cette enquête est partie de l’inquiétude d’un résident qui a fait confiance à son instinct en appelant la police. La porte-parole de la GRC à Moncton, Chantal Farrah, encourage la population à appeler la police quand elle voit quelque chose d’étrange.

Elle a décrit les signes auxquels on doit prêter attention. Il y a quelqu'un qui ne vient pas de la région. Ils ont l'air perdu, ils se font déposer pour aller quelque part, ils ne savent pas trop ce qu'ils font. Ils n'ont aucune pièce d'identité ou vous voyez quelqu'un avec eux autres qui contrôle leurs pièces d'identité. Ça, ce sont des indices qu'il y a quelque chose qui n'a pas l'air normal.

D’après un reportage de Frédéric Cammarano et avec des informations de Shane Magee

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