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Une rencontre citoyenne sur la protection de la ZEC des Anses

Vue aérienne de la ZEC des Anses l'été au coucher du soleil.

La ZEC des Anses s'étend sur 160 kilomètres carrés et compte une cinquantaine de lacs. (Photo d'archives)

Photo : Gracieuseté de Christian Besnier

Le Conseil régional de l'environnement de la Gaspésie et le comité citoyen Solidarité Gaspésie ont organisé jeudi une séance d'information publique suivie d’un atelier participatif au sujet de la protection de la ZEC des Anses, près de Chandler.

Le 8 mars, le gouvernement du Québec a annoncé son intention de mettre en réserve ce territoire riche sur le plan écologique et reconnu pour ses espèces rares, ses forêts anciennes et ses bassins versants.

L’aire visée inclurait une grande partie des bassins versants des rivières Grand Pabos Nord et Grand Pabos Ouest ainsi que les hauts plateaux montagneux de la limite nord de la ZEC.

Depuis trois ans, un comité composé de citoyens et d’organismes environnementaux se bat pour faire reconnaître la valeur environnementale de cette aire, souvent visée par des coupes forestières.

On voulait prendre le pouls des citoyens et des citoyennes pour protéger ce territoire-là ou connaître les [questionnements] qu’ils pouvaient avoir en tête, explique Mia Larochelle, chargée de projets pour le Conseil régional de l’environnement de la Gaspésie.

Mia Larochelle sourit pour la photo.

Mia Larochelle est chargée de projets pour les aires protégées et la biodiversité au Conseil régional de l’environnement de la Gaspésie. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Martin Toulgoat

Une vingtaine de personnes étaient présentes, y compris des membres utilisateurs, des gens de la Première Nation Gespeg, des citoyens du groupe environnemental Solidarité Gaspésie ainsi que des personnes qui évoluent au sein du milieu forestier.

Les citoyens présents ont pu en apprendre davantage sur le type d’aire protégée proposée, qui devrait inclure un projet de zone récréotouristique.

Nous, ce qu’on propose, c’est une réserve de biodiversité, parce qu’on a plus de flexibilité dans une réserve de biodiversité que dans un parc national par exemple, donc les gens qui chassent ou pêchent, qui font du VTT ou de la motoneige, vont pouvoir continuer d’en profiter, explique Suzanne Bourget, du comité Solidarité Gaspésie, une des porte-parole du projet.

Actuellement, il existe des claims miniers sur environ 25 % du territoire que le groupe à l’origine du projet souhaitait protéger au départ.

Le gouvernement a annoncé l’intention de protéger ce territoire-là, mais il a retiré le tiers du territoire visé parce qu’il y a des titres miniers. Le territoire, les forêts anciennes, les orchidées assez vulnérables ne peuvent pas être protégés à cause des claims miniers, donc c’est réellement un enjeu, dit Mia Larochelle.

Les citoyens qui veulent donner leur avis sur ce projet sont invités à faire parvenir leur opinion sur le site Facebook du Conseil de l’environnement.

Le défi est de le faire, mais de bien le faire et de tirer des leçons de ce qui s’est fait ailleurs sur le territoire. Ça passe par l’éducation de la population par rapport à l’importance de la biodiversité, dit Suzanne Bourget.

On s’attarde là-dessus, de bien penser ce développement pour qu’il soit durable et qu’au bout de 5 ou 10 ans, on en soit fiers, ajoute Mme Bourget.

Avec les informations de l'émission Bon pied, bonne heure!

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