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ArchivesMiss Canada, concours de personnalité et de beauté féminine

Participantes au concours Miss Canada qui portent l'écharpe de finaliste.

Défilé durant l'événement Miss Canada à Toronto, en 1979

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Depuis 1946, l’événement Miss Canada couronne une Canadienne qui se démarque pour sa personnalité, son attitude et sa beauté. La jeune femme devient alors, pendant un an, une ambassadrice pour une cause dont elle se soucie. Des années 1950 aux années 1980, rencontre avec des candidates et gagnantes.

En 1956, dans un décor de salon chaleureux, l’animatrice de l’émission Rendez-vous avec Michelle, Michelle Tisseyre, rencontre cinq finalistes québécoises de Miss Canada.

L’animatrice Michelle Tisseyre rencontre cinq finalistes au concours Miss Canada.

Mannequins, étudiantes et employées de bureau, les jeunes femmes élégamment vêtues parlent de leurs occupations, de leurs loisirs et des exigences pour participer à ce concours.

L’extrait se termine par un échange avec l’organisateur des éliminatoires québécoises. Il explique que les cinq finalistes iront représenter la province de Québec aux finales de Hamilton, en Ontario.

Marie-France Beaulieu, Miss Canada 1969

À l’émission Femme d’aujourd’hui du 8 janvier 1969, le journaliste Pierre Nadeau rencontre Marie-France Beaulieu, une étudiante de 18 ans, couronnée Miss Canada.

Elle explique être une personne timide et que le concours lui a permis de vaincre en partie sa gêne.

Le journaliste, Pierre Nadeau s’entretient avec Marie-France Beaulieu, une jeune femme couronnée Miss Canada 1969.

La jeune femme, qui rêve de devenir pédiatre, est interrogée sur son rôle en tant que représentante du Canada.

Le journaliste compare même sa popularité nationale à celle de Pierre Elliott Trudeau, élu premier ministre du pays quelques mois plus tôt. Il en profite aussi pour la questionner sur ses convictions politiques.

À la question êtes-vous amoureuse?, la jeune Miss répond avec beaucoup de répartie : Je suis amoureuse de la vie.

L’envers de la médaille

En 1979, pour l’émission Télémag, le journaliste Richard Vigneault s’intéresse aux coulisses de l’événement qui se déroule à Toronto pendant huit jours.

Il en profite pour rencontrer Audrey Morris, membre du jury et dirigeante d’un empire de produits de beauté, ainsi que quelques participantes.

Reportage du journaliste Richard Vigneault sur le déroulement du concours de Miss Canada à Toronto. Rencontre avec une membre du jury et quelques participantes.

Le journaliste aborde certaines critiques dont peut faire l’objet ce genre de compétition : esprit mercantile, objectification de la femme, sexisme, etc.

Au concours Miss Canada, le sourire est de rigueur. Il est même obligatoire. Tout comme les talons hauts de trois pouces, d’ailleurs, même si trois filles sont tombées en se blessant. Pourvu qu’on tombe avec le sourire.

Une citation de Le journaliste Richard Vigneault, 1979

Mais selon Heidi Quiring, Miss Canada 1979, ce n’est pas seulement l’apparence physique qui compte. Cette année, c’est plus important d’avoir le charme, l’intelligence, la personnalité, le caractère, plus que la beauté, affirme-t-elle.

Le journaliste se penche aussi sur la vocation politique du concours. Des candidates québécoises, par exemple, disent s’être fait poser des questions sur l’indépendance du Québec et sur les relations entre francophones et anglophones.

Audrey Morris affirme cependant qu’entre les juges et les participantes, on ne parle pas beaucoup de politique […] ça ne m’intéresse pas beaucoup.

Juliette Powell, première Miss Canada noire

Fille d’un Américain noir et d’une Québécoise blanche, c’est la première fois qu’une candidate qui n’est pas blanche décroche le titre de Miss Canada.

Une citation de L’animateur Charles Tisseyre, 1989

Pour le bulletin de nouvelles Montréal ce soir du 9 novembre 1988, l’animateur Charles Tisseyre rencontre Juliette Powell, Miss Canada 1989.

L’animateur Charles Tisseyre s’entretient avec Juliette Powell couronnée Miss Canada 1989.

La jeune femme de 18 ans doit faire une pause dans ses études pour représenter le Canada dans le monde.

Charles Tisseyre la questionne sur la perception qu’ont certaines personnes des concours de beauté, qu’elles voient comme une forme d’exploitation de la femme.

Ce qu’elle déplore. Elle explique que la grande majorité des points sont donnés en fonction de l’interview avec les juges, qui se base sur la personnalité, l’intelligence, l’excellence scolaire et les aptitudes de communication.

La jeune Miss souhaite d’ailleurs reprendre des études universitaires après son année comme Miss Canada et désire entreprendre une carrière dans le domaine des affaires et de la mode.

Encore

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