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Les syndiqués du Front commun réunis à Gaspé

Un groupe de personne avec des pancartes

Des travailleurs du Front commun sont rassemblés à Gaspé.

Photo : Radio-Canada / Stéphanie Rousseau

Tandis que Québec semble montrer un peu d'ouverture à la table des négociations, les syndicats ont bravé la pluie, jeudi, pour une manifestation qui a réuni des travailleurs de partout en Gaspésie.

C’est un cri du coeur qu’on fait, lance Anne Bernier, présidente du Syndicat des travailleurs de l'éducation de l’Est du Québec, coordonnatrice régionale pour la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).

Anne Bernier avec une tuque à l'effigie de son syndicat se tient devant un rassemblement de travailleurs.

Anne Bernier, présidente du syndicat des travailleurs de l'éducation de l’est du Québec, coordonnatrice régionale pour la CSQ

Photo : Radio-Canada / Stéphanie Rousseau

On veut avoir des conditions de travail à la hauteur de ce qu’on est pour la société, on a la population entre les mains, les services sociaux, la santé, l’éducation, appuie-t-elle.

Ce n’est pas de gaieté de coeur qu’elles et ses collègues sont en grève, précise Mme Bernier. Pour le réseau de l’éducation, ils sont sans salaire des journées complètes, illustre-t-elle.

Améliorer les conditions de travail

François Legault s'est dit prêt à bonifier l'offre du gouvernement à 14,8 % sur cinq ans, si les syndicats offrent davantage de flexibilité sur le plan des conditions de travail.

Cependant, les hausses salariales promises ne compenseront pas pour le reste des revendications du Front commun, selon Walter-Olivier Rottmann-Aubé, enseignant en sociologie au secteur anglophone du cégep de la Gaspésie et des Îles. Ça va, dit-il, au-delà du salaire.

C’est d’avoir des ressources adéquates pour nous accompagner dans notre travail peu importe le quart d’emploi, c’est aussi le respect des horaires, c’est une facilitation de la conciliation famille-travail.

Une citation de Walter-Olivier Rottmann-Aubé, enseignant en sociologie
Walter-Olivier Rottmann-Aubé se tient devant un rassemblement de travailleurs à Gaspé.

Walter-Olivier Rottmann-Aubé, enseignant en sociologie au secteur anglophone du Cégep de la Gaspésie et des Îles, estime que les syndiqués militent aussi pour une meilleure organisation du travail.

Photo : Radio-Canada / Stéphanie Rousseau

M. Rottman-Aubé espère que les mobilisations auront un impact aux tables de négociation. C’est demandant, organiser tout ça, concède-t-il. Mais en même temps, c’est beau de voir tout ce beau monde rassemblé, discuter, parler de leurs conditions de travail et des négociations.

Selon lui, la population soutient les travailleurs du secteur public dans leurs moyens de pression. C’est [beau] de voir à quel point les klaxons se font aller par les automobilistes [...] les gens nous disent personnellement qu’ils nous soutiennent, il y a des aînés qui se joignent à nos rassemblements, des enfants aussi, détaille-t-il

Méganne Perry Mélançon

La porte-parole du Parti québécois, Méganne Perry Mélançon est allée soutenir les syndiqués, jeudi, à Gaspé. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada

Mégane Perry Mélançon, porte-parole nationale du Parti québécois (PQ) tenait à être présente jeudi matin au rassemblement de Gaspé

Il se passe vraiment quelque chose d’important partout au Québec en ce moment et on espère que le résultat sera satisfaisant pour les travailleurs parce que c’est l’avenir de notre secteur public, de notre fonction publique qu’on est en train de jouer présentement, estime-t-elle.

On sent que le gouvernement a un peu perdu le sens des priorités présentement, ajoute la politicienne.

La Fédération interprofessionnelle de la Santé du Québec (FIQ) s’est jointe au mouvement, jeudi, pour deux jours de grève. Les membres de la FIQ avaient aussi organisé deux journées de grève au début du mois.

Les professionnelles en soins de Matane vont, pour leur part, manifester vendredi dans les rues de la ville à compter de 12h30.

Ailleurs au Québec, les membres de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE), soit 66 000 enseignants, avaient choisi la journée pour tomber en grève générale illimitée

Avec les membres de la FIQ et de la FAE, 570 000 travailleurs de l'éducation, de la santé et des services sociaux étaient en grève, jeudi.

Avec les informations de Stéphanie Rousseau

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