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Cinq soldats portant des armes s'approchent de barbelés.

Deux ans au front avec les Ukrainiens

Au début de la guerre en Ukraine, des dizaines de milliers de personnes – dont de nombreux combattants étrangers – se sont portées volontaires pour défendre le pays. Deux ans plus tard, ces combattants racontent comment la situation sur le front a changé.

« En ce moment, c’est merdique dans les tranchées à cause du froid, de la pluie, de la bouette, des rats… », dit Francis.

Francis est l’un des milliers de combattants étrangers qui ont choisi de prêter main-forte aux Ukrainiens quand la Russie a envahi leur pays le 24 février 2022.

Certains irréductibles, comme ce Québécois ainsi que l’Américain Paul Gray, sont au front depuis deux ans.

Les gars qui sont encore là, après deux ans et pour un troisième hiver, ils savent pourquoi ils se battent. Ils connaissent les difficultés, ils veulent être au front et ils sont investis.

Une citation de Paul Gray, Américain combattant en Ukraine

Francis (qui souhaite garder l'anonymat pour des questions de sécurité) a travaillé douze années dans les Forces armées canadiennes, d’abord comme fantassin, puis comme prévisionniste météorologique dans l’aviation canadienne. Il a quitté les Forces armées trois mois avant l’invasion russe.

Guerre en Ukraine

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Un véhicule blindé est en feu, un corps gît dans la rue.

L'Ukraine est son premier déploiement et sa première expérience de combat. Il avoue qu’il ne connaissait rien de l’Ukraine. Je n’aurais pas pu te montrer c’était où sur la map.

Un homme tient un fusil.

Francis, un Québécois qui combat en Ukraine depuis 2022, souhaite garder l'anonymat pour sa sécurité.

Photo : Francis

Mais l’invasion l’a profondément choqué. J’ai ressenti le devoir d’aider. Quand ils ont annoncé qu’ils prenaient des combattants étrangers, j’ai paqueté mes affaires et je suis parti la journée même.

Il a pris contact avec d’autres Canadiens. À la mi-mars 2022, il était à Kiev, avant d'être affecté à Irpin.

Ils m’ont donné un casque, une veste, un AK47. Il n’y avait pas de temps pour l’entraînement.

Une citation de Francis, Québécois combattant en Ukraine

En septembre 2022, Francis a rejoint la Légion internationale pour la défense territoriale de l’Ukraine, une unité relevant des forces armées du pays.

Francis a combattu à Izioum, puis à Zaporijia, au sud. Il était à Bakhmout quand la ville est tombée aux mains des Russes, en mai 2023. Cet automne, il a été envoyé à Koupiansk, près de Kharkiv. Francis se prépare pour un nouveau déploiement de trois mois.

Pour sa part, Paul Gray s’est d’abord joint à une légion de combattants géorgiens. Cet ex-militaire américain vivait en Ukraine depuis 2020. Il a décidé de s'enrôler peu avant la date fatidique du 24 février, convaincu que les Russes allaient envahir le pays.

J'ai décidé de me battre avec les Ukrainiens parce que j’avais de l’expérience militaire et parce que j’habitais le pays. C’était ma responsabilité de les aider.

Un homme regarde au-dessus d'une porte en métal, avec un obus à ses côtés.

Paul Gray, un ex-militaire américain, vivait en Ukraine depuis 2020. Après l'invasion des Russes, il a décidé de rester et de se battre aux côtés des Ukrainiens.

Photo : Paul Gray

Paul Gray a d’abord combattu autour de Kiev. Mais la majorité de sa première année au front a été dans la région de Zaporijia, une région qui est maintenant largement occupée par les Russes. La ligne de front n’était pas du tout stable. Il y avait beaucoup d’offensives et de contre-offensives.

Après un an, il a rejoint la Légion internationale. Et comme la plupart des soldats, il a passé sa deuxième année dans le Donbass, à l’est, où les combats demeurent très intenses.

L’un des obstacles est la présence de mines plantées par les Russes.

Les gens ne peuvent pas imaginer combien de mines ont été placées à travers le pays. C’est devenu extrêmement dangereux pour les deux côtés d'avancer.

Une citation de Paul Gray, Américain combattant en Ukraine

L’Ukraine est actuellement considérée comme le pays le plus contaminé au monde par les mines terrestres et les restes explosifs de guerre. Environ 174 000 kilomètres carrés du territoire ukrainien (Nouvelle fenêtre), soit près de 30 % du pays, seraient contaminés.

Paul Gray, qui a été parachutiste et qui a combattu en Irak, décrit les premiers mois de la guerre comme étant chaotiques, surtout pour les combattants étrangers.

Même situation pour Isaac Olvera, un officier de la marine américaine pendant 14 ans, qui a combattu en Irak et en Afghanistan. Deux jours après l’appel du président demandant aux étrangers de venir se battre aux côtés des Ukrainiens, Isaac avait démissionné de son emploi et acheté un billet d’avion.

Toutes les communications se faisaient par WhatsApp. On m’a dit d’acheter un billet d’avion pour la Pologne, de prendre un autobus vers la frontière et de trouver une tente avec le nom de la Légion. J’avais peu d’informations à propos de mon contrat, de la durée, du salaire ou du rang que j’aurais.

Malgré cette incertitude, il n’y avait pas de doute pour Isaac : il souhaitait combattre aux côtés des Ukrainiens.

J’ai ressenti de l’indignation et un sentiment d’impuissance face à cette attaque violente non provoquée. J'ai pensé que je pourrais mettre à profit mon expérience pour aider le peuple ukrainien à se défendre contre cette attaque criminelle, dit Isaac.

Papiers d'identification dans les forces armées ukrainiennes pour Isaac Olvera.

Isaac Olvera, un officier de la marine américaine, a combattu en Irak et en Afghanistan.

Photo : Isaac Olvera

À Lviv, au centre de recrutement, Isaac a obtenu son uniforme et des armes. Trois jours plus tard, il partait pour Kiev, puis il a été envoyé au front à Irpin, où de violents combats faisaient rage. Il y est resté jusqu’à sa chute, en mai 2022.

Isaac pensait combattre quelques mois, puis il est resté jusqu’en décembre 2022 : il a combattu à Mykolaiv, à Sievierodonetsk, puis à Zaporijia.

Un champ de bataille qui évolue

Ces hommes racontent que l’expérience de combat est très différente d’un endroit à l’autre et que le champ de bataille ne cesse d’évoluer.

L'intensité est différente. À certains endroits, on se cache dans les sous-sols toute la journée et on combat la nuit. À d’autres endroits, on ne peut pas se déplacer la nuit à cause des drones thermiques, raconte James. Cet instructeur médical dans l’armée américaine a d’abord enseigné les premiers secours aux troupes ukrainiennes avant de rejoindre la Légion internationale.

Un soldat dans un champ tient une arme.

James était un instructeur médical dans l’armée américaine avant de rejoindre la Légion internationale. La légion, supervisée par les services de renseignement ukrainiens, est composée de volontaires militaires du monde entier.

Photo : Victory Team

James a notamment été envoyé à Orikhiv, dans le sud de l’Ukraine, où les Russes essayaient d’avancer vers Kherson et Mykolaïv. Il a ensuite été affecté à Zaporijia et à Bakhmout. Lors de son dernier déploiement, il est retourné à Orikhiv.

Il semble que, tous les deux mois, la manière dont la guerre est menée change. Au début, c’était beaucoup de chaos et d'incertitude. Personne ne savait jusqu’où la Russie irait. Et chaque jour, les Russes avançaient de plus en plus. Tout le monde se demandait quelles villes seraient ciblées et si nous pouvions les arrêter. Mais nous avons commencé à voir que l’Ukraine était capable de les arrêter, relate James.

Isaac raconte avoir été surpris par la quantité de tirs d’artillerie dans les premiers mois. Il pouvait entendre 200 à 300 tirs par jour.

J’ai été en Irak en 2000 et 2003 et je pensais être préparé. Mais il n’y a jamais eu en Irak autant de tirs d’artillerie. Les gens ne peuvent pas imaginer… C’était comme des feux d’artifice.

Une citation de Isaac Olvera, Américain combattant en Ukraine

À Mykolaiv, les combats étaient en zone urbaine. On tirait d’un bâtiment à l’autre, explique Isaac. À Sievierodonetsk, les combats étaient de proximité. Dans la région de Kherson, les batailles se faisaient dans les champs, où il est difficile de se cacher de l’ennemi.

À Bakmouth, tout essayait de nous tuer. Des chars, de l’artillerie, des francs-tireurs, des soldats, des roquettes. Même le froid essayait de nous tuer.

Une citation de James, Américain combattant en Ukraine

Dans cette ville, les soldats ukrainiens ont joué au chat et à la souris à travers les bâtiments. Ils détruisaient notre position, puis on détruisait la leur, raconte James.

Deux soldats sont accroupis dans un bâtiment endommagé.

Issac Olvera a participé à la bataille de Sievierodonetsk en juin 2022. Les Russes ont réussi à prendre la ville à la fin du mois. Environ 90 % de cette ville, qui avait plus de 100 000 habitants avant la guerre, a été détruit.

Photo : Isaac Olvera

James dit avoir observé comment la nature des combats a changé. Il y avait beaucoup plus de Russes et ils avaient plus d’équipements lourds. Les lignes de front étaient beaucoup plus rapprochées. Les tireurs d’élite pouvaient nous atteindre. On faisait des raids dans les tranchées.

Au cours de la dernière année, les combats se concentrent dans le Donbass, où les deux camps sont très rapprochés.

Isaac compare ces combats de tranchées à ceux de la Seconde Guerre mondiale. Les Russes sont à 500 m ou 1000 mètres. Régulièrement, chaque côté essaie de traverser la zone entre les tranchées et les soldats sont exposés à l’artillerie, aux drones, aux tireurs d’élite.

Deux soldats marchent accroupis dans une tranchée.

Francis, un Québécois, qui combat en Ukraine, montre l'état des tranchées . « Voici nos conditions de travail. Il a plu toute la journée hier. Là, c'est de la boue, de la boue et encore plus de boue. »

Photo : afp via getty images / GENYA SAVILOV

De plus, les troupes ukrainiennes commencent à manquer de munitions. Ils font aussi face au fait que les forces russes sacrifient des centaines, voire des milliers d'hommes dans l’espoir de faire des avancées.

On appelle ça des "vagues de viande", dit Alex, un Ukrainien qui a appuyé financièrement plusieurs militaires. C’est quand les Russes envoient en vagues des hommes vers les tranchées russes, mais que la plupart meurent avant d’arriver.

Si les Ukrainiens ont de la difficulté à reprendre du terrain, Francis estime qu’ils réussissent néanmoins à bien défendre leurs positions. On travaille chaque jour pour essayer de faire une différence pour que la guerre se termine le plus vite possible et que les gens arrêtent de mourir.

D’ailleurs, il se désole de voir l’ampleur de la destruction causée par cette guerre.

C'est incroyable, toute la destruction que l'être humain peut faire à d'autres êtres humains. Ça ne fait aucun sens.

Une citation de Francis, Canadien combattant en Ukraine

Le rôle central des drones sur le champ de bataille

Un soldat dans une tranchée s'apprête à reprendre dans ses mains un drone.

Un soldat ukrainien teste un drone.

Photo : Reuters / Leah Millis

Mais ce qui change complètement la donne, c’est l’utilisation de drones, disent ces combattants.

De part et d’autre, l’Ukraine et la Russie expérimentent toutes sortes de technologies pour gagner du territoire et défendre leurs troupes : voitures téléguidées, drones aquatiques, drones de reconnaissance.

Au début, avoir des drones était un avantage considérable, car il n’y en avait pas beaucoup et on n’avait pas beaucoup de contre-mesures, dit Isaac.

Maintenant, les drones sont omniprésents, raconte Francis. Les Russes te voient tout le temps, mais les Ukrainiens voient tout le temps les Russes. Tu ne peux pas être invisible.

L’avantage des drones est le fait qu’ils coûtent relativement peu cher, explique Francis. On voit de plus en plus de drones kamikazes, des petits drones de 400 $ avec lesquels tu peux faire exploser un char.

L’utilisation de drones est à l’origine de succès récents de l’Ukraine. Des drones de surface Magura-V de la marine ukrainienne ont notamment coulé le navire russe Caesar Kunikov (Nouvelle fenêtre) au large de la Crimée. Des drones Magura ont permis de couler l’Ivanovets, une corvette lance-missiles russe.

Les Ukrainiens ont pu également procéder à des frappes de plus en plus loin en Russie. Par exemple, début février, deux drones ont frappé les raffineries de pétrole russes d'Ilsky et d'Afipsky, dans le sud de la Russie.

Désormais, la Russie et l’Ukraine sont dans une course contre la montre pour produire le plus de ces petits appareils.

Un militaire ukrainien inspecte des drones.

L'Ukraine cherche à acquérir ou à construire des millions de drones. Le Canada a promis de fournir 800 drones de type SkyRanger R70 à Kiev, d’une valeur de plus de 95 millions de dollars.

Photo : Reuters / VIACHESLAV RATYNSKYI

Les responsables ukrainiens estiment que la Russie peut désormais produire ou se procurer environ 100 000 drones par mois. La Russie a notamment utilisé des milliers de drones iraniens Shahed.

Selon Reuters (Nouvelle fenêtre), l’année dernière, l’Ukraine a commandé plus de 300 000 drones, dont 100 000 ont été envoyés sur les champs de bataille. Plus de 20 000 opérateurs ukrainiens de drones ont été formés.

En décembre, le président Zelensky a annoncé que l’Ukraine visait à produire un million de drones en 2024.

On ajoute à cela les milliers de drones achetés par des civils pour les offrir à leurs proches qui combattent.

D’ailleurs, ces combattants ont créé des sites web pour collecter de l’argent dans le but d’acheter des équipements pour les troupes.

La Victory Team – qui inclut Paul, Isaac, James et Alex – dit avoir amassé près de 100 000 $ en dons, qui ont été utilisés pour acheter des véhicules, des appareils d’optique, des drones et des appareils de vision de nuit. Francis, qui a fondé la Black Maple Company, amasse lui aussi des fonds pour acheter des équipements et aider des unités à réparer leurs véhicules.

Sept hommes armés et masqués autour d'un drapeau avec l'insigne de la Black Maple Company.

La Black Maple Company est une unité de combattants étrangers volontaires qui comprend des Canadiens, des Américains et des Britanniques.

Photo : Black Maple Company

De l’aide des Forces armées canadiennes

Mais ce dont l’Ukraine a surtout besoin, ce sont de nouvelles recrues. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky affirme qu’il faudra entre 450 000 et 500 000 civils supplémentaires pour reconstituer les forces armées. C’est d’ailleurs pourquoi Kiev discute de la possibilité d’abaisser l'âge minimum d'engagement de 27 à 25 ans.

S’il y avait un engouement pour l’engagement en 2022, le recrutement est de plus en plus difficile, autant du côté ukrainien que des combattants étrangers, constate Paul Gray.

En mars 2022, le ministre ukrainien des Affaires étrangères affirmait que 20 000 volontaires de 52 pays s'étaient enrôlés. Depuis, le nombre aurait significativement diminué. La Légion n’a pas voulu confirmer le nombre de combattants, mais selon le New York Times (Nouvelle fenêtre) et Vice (Nouvelle fenêtre), il y aurait environ 2000 combattants étrangers au sein de la Légion.

Paul Gray, qui retourne sous peu au front, espère que l'engagement des combattants étrangers encouragera d'autres à prendre les armes. De nombreux Ukrainiens m’ont remercié pour mon service, parce qu’ils savent que je suis là même si je n’ai pas besoin. Et ça motive certains Ukrainiens quand ils voient que des étrangers combattent avec eux.

Des soldats participent à une formation médicale.

Des techniciens médicaux des Forces armées canadiennes montrent à des soldats des forces armées ukrainiennes quelles sont les interventions nécessaires à la survie lors d’une formation sur le secourisme en situation de combat au cours de l’opération UNIFIER, au Royaume-Uni, le 1er septembre 2023.

Photo : Caporal-chef Nicolas Alonso, Forces armées canadiennes

Les nouvelles recrues n'auront probablement pas un début de service militaire aussi chaotique que celui vécu par ces combattants étrangers, puisque l’Ukraine leur offre davantage de formation avant de les envoyer au combat.

À cet égard, dans le cadre de l’opération UNIFIER, depuis deux ans, plus de 700 membres des Forces armées canadiennes ont été déployés au Royaume-Uni pour donner une formation de cinq semaines à quelque 40000 soldats ukrainiens – certains n’ayant aucune expérience militaire.

L’opération UNIFIER existe depuis 2015 dans le but de renforcer les capacités des forces armées de l’Ukraine, après l'annexion de la Crimée par la Russie. Certains aspects de la mission ont été interrompus en février 2022, mais le Canada a repris les formations d’Ukrainiens en août 2022, cette fois, au Royaume-Uni.

D’autres programmes, comme les formations en leadership et de sapeurs et la formation pour l’utilisation des quatre chars de combat Leopard 2, fournis par le Canada, sont donnés en Lituanie et en Pologne.

Les Canadiens ont formé les Ukrainiens en compétences militaires comme le maniement d’armes, les premiers soins sur le champ de bataille, les techniques de campagne, les tactiques de patrouille et le droit des conflits armés.

Le major Richard Law, qui a dirigé la dernière rotation qui s’est terminée en janvier 2024, précise que les recrues apprennent comment mener des opérations de jour, de nuit, en zone urbaine et dans les tranchées.

Un soldat dans une tranchée écoute un soldat qui lui donne des instructions.

Apprendre à combattre dans une tranchée est devenu un incontournable pour les militaires ukrainiens.

Photo : Twitter / FAC avec l'Ukraine

Si cinq semaines, cela peut sembler court comme entraînement, le major Law explique que même lors de la Seconde Guerre mondiale, la plupart des recrues avaient droit à cinq ou six semaines de formation. En comparaison, les forces russes ont généralement 7, peut-être 14 jours de formation.

Si plusieurs des Ukrainiens n’avaient aucune expérience militaire, certains avaient déjà l’expérience de combat significative. Nous essayons d'amener tout le monde au même niveau. Ceux qui avaient beaucoup d’expérience nous ont aidés à enseigner. En contrepartie, nous avons beaucoup appris grâce à eux.

Par exemple, le major affirme qu’en ce moment, les Ukrainiens sont clairement les militaires ayant le plus d’expérience en combat de tranchées.

Les Canadiens n’ont pas eu à participer à ce type de combat depuis la guerre de Corée. Les Ukrainiens partagent leur expérience et nous pourrons inclure leurs connaissances dans nos formations, dit-il, en ajoutant que le Canada observe aussi de très près comment les Ukrainiens et les Russes utilisent les drones sur le champ de bataille.

Le major affirme que les recrues sont une source d'inspiration; il a été très impressionné par leur motivation et leur soif d’apprendre.

En tant qu'Ukrainien, Alex dit être extrêmement reconnaissant pour les sacrifices faits par tous ces soldats ukrainiens et ces combattants étrangers. C'est un grand acte de courage.

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